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Cela fait déjà deux mois que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Abdou Karim Meckassoua a été démis du perchoir par ses collègues députés de la nation.  A l’origine, ces députés dans leur majorité, ont accusé le député de la  circonscription du 3è arrondissement de manquements à ses devoirs de charge. Il convient de dire que cette procédure ayant conduit à sa destitution est bel et bien démocratique puisque conférée par l’article 70 de la constitution de la République centrafricaine.

Mais depuis que le controversé Meckassoua est déposé par ses collègues, l’homme n’a cessé de ruminer sa rancœur contre le régime de Touadera qu’il accuse d’être à l’origine de son malheur. Car faudrait-il le savoir que, cet animal politique a toujours rêvé d’atteindre le sommet de l’Etat. Et donc sa position d’antan, celle du dauphin constitutionnel du Président de la République était à jamais une occasion de réaliser son rêve le plus colorié.

D’ailleurs beaucoup d’observateurs averti s’accordent à dire que la destitution de Meckassoua était un mal nécessaire. Puisque d’après eux, avec le soubresaut  de la situation politico-sécuritaire qui prévaut en Centrafrique, Meckassoua n’hésiterait pas de donner un coup fatal au Président Touadera si l’occasion venait à être présentée.

C’est une lapalissade de dire que l’avènement de l’honorable Abdou Karim Meckassoua à la tête de la 6è législature a été incontestablement et historiquement la pire période du parlement centrafricain. Depuis son élection en mai 2016, au perchoir de la 2è institution de la République centrafricaine, les dysfonctionnements tant politiques, administratifs que financiers sont sans commune mesure avec les 5 précédentes législatures.

Comme pour dire que la seule erreur à reprocher au régime Touadera, c’est le fait de ne rien faire pour faire ombrage à l’élection de Abdou Karim Meckassoua au perchoir de l’Assemblée nationale. Et les observateurs les plus avisés ne s’étaient pas tromper d’avoir la prémonition que tôt ou tard Touadera se retrouvera avec son désormais ex dauphin comme un os aux travers de la gorge.

Cependant le moins qu’on puisse dire est qu’avec le recul, les langues ont commencé à se délier pour révéler les raisons des agissements peu amènes Meckassoua qui ont conduit à sa destitution. Ceci étant dit, l’ancien n’est rien d’autre que victime de sa propre turpitude.

D’après les informations ayant connu l’ombre d’une démonstration convaincante, Meckassoua aurait été dupé par la Présidente de la Cour constitutionnelle, Dame Danielle Darlan qui lui aurait demandé expressément d’attaquer  certaines conventions signées à tour de bras par le Président de la République. Alors que la situation recommande à ce qu’il y ait une union sacrée pendant ces moments difficiles.

Selon  ces mêmes informations, poussant loin l’outrecuidance, la Présidente de la Cour constitutionnelle aurait demandé à l’ancien PAN de saisir la Cour constitutionnelle pour annuler la procédure de sa destitution au moment où les députés avaient rassemblé tous les éléments de preuves de ses graves manquements. D’où les vains appels de Meckassoua à l’endroit de ses collègues au respect de la constitution.

Au regard de ces informations, il va sans dire que la Présidente de la Cour constitutionnelle a joué un rôle trouble dans la saga ayant conduit à la destitution de Meckassoua. D’ailleurs si aujourd’hui l’Assemblée nationale recèle plusieurs députés godillots, c’est en partie la faute à la Cour constitutionnelle y compris la Dame Darlan qui était peu regardante sur les critères de validation des candidatures de ces députés. A cause de leur égarement, le parlement centrafricain fait la honte des autres parlements du monde en regorgeant des bandits de grand chemin. La parfaite illustration est celle du tristement célèbre Alfred Yekatom alias Rambo, aujourd’hui dans la nasse de la juridiction internationale et d’autres .

Heureusement qu’il y a encore des députés qui ont décidé de rentrer dans l’histoire en empêchant Meckassoua de se servir de l’Assemblée nationale pour assouvir ses destins funestes. Depuis Karim Mekassoua a appris à être proche de la population en devenant éboueur, solidaire des chrétiens de son arrondissement. Quelque fois les conséquences corrigent mieux. Mais les proches de Mekassoua ruminent une colère contre la présidente de la Cour constitutionnelle qui n’en est pas à son premier coup. L’histoire retiendra qu’elle a toujours joué un rôle néfaste dans la vie politique de notre pays et a brillé par sa légèreté et obtenu que des promotions canapé pour atterrir à la tête de cette noble institution qui, à cause d’elle a perdu toute crédibilité.

Dans les rangs de l’opposition un projet de motion de récusation contre elle se prépare car beaucoup d’acteurs politiques estiment qu’elle ne peut plus connaître des affaires dans lesquels tous ses amants seront concernés dont Meckassoua, N'Guendet ou Mboli Goumba pour ne citer que ceux-là.

Une femme a trompé Adam et une autre a donné le Christ au monde. Mamie Dany serait-elle l’Eve de notre pays, qui a trompé Mekassoua qui rampe dans les rues du 3 e arrondissement comme une punition.

Nous Prions qu’en 2019 qu’une autre femme nous délivre des compromissions de mamie Dany.

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