COMMUNIQUE
Le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) constate avec désarroi le regain de tension suite à l’annonce de cessez-le-feu faite par le Président de la République Faustin-Archange Touadera; lequel regain de tension a eu pour corollaire la détérioration du climat sécuritaire.
Cette situation qui prévaut est la résultante des nombreuses violations de l’Accord Politique de Paix et de la Réconciliation en République centrafricaine entre le gouvernement et les groupes armés.
Nul besoin de rappeler que le FDPC est l’un des quatorze (14) groupes armés à avoir signé l’Accord de Paix de Khartoum, du 6 février 2019.
Force est de constater que le gouvernement excelle dans la violation de cet Accord qui était sensé ramené la Paix s’il avait procédé au Désarmement, à la Démobilisation et au cantonnement des combattants rebelles comme l’exige ledit Accord.
Le Gouvernement Dondra tout que celui de son prédécesseur ne fait que faire du pilotage à vue en laissant de côté la question de résolution de la crise sécuritaire qui l’empêche de mettre en œuvre sa politique générale du gouvernement.
Ajouté à cela le fait que depuis sa nomination, le Médiateur de la République ne joue pas pleinement son rôle qui consiste d’aider à régler tout conflit qui les oppose à les acteurs politiques centrafricains du fait que la médiation pour une paix en Centrafrique relève du Conseil National de la Médiation.
Ainsi, suite à la prise de position des Partis Politiques de l’Opposition, avec la déclaration par laquelle ils exigent un dialogue inclusif comme solution de sortie de crise.
Le FDPC se félicite de cette prise de position qui traduit les préoccupations légitimes de l’ensemble des Centrafricaines et des Centrafricains, depuis le début de cette crise.
Le FDPC constate aujourd’hui que la totalité des partis politiques d’opposition sont unanimes dans leur analyse juste et pertinente de la situation politique actuelle.
En conséquence, le FPDPC invite la Communauté Internationale à soutenir cette position unanime qui exige un dialogue incluant les protagonistes de l’actuelle crise comme préalable à tout dialogue inter-centrafricain.
Pour le FDPC la décrispation de la vie nationale est intimement liée à un dialogue franc entre tous les centrafricains réunis autour d’une même table. Un dialogue véritablement inclusif s’impose si l’on veut enfin trouver une issue à la crise centrafricaine.
LE COORDONNATEUR GENERAL
Jean Firmmin GREBANGUE